Un journaliste a été tué idans l’exercice de ses fonctions en septembre en Tanzanie, ce qui constitue la première perte de la presse depuis que le CPJ a commencé à documenter minutieusement les meurtres de journalistes il ya de cela 20 ans. Selon des témoins, la police a attaqué le journaliste chevronné de télévision Daudi Mwangosi, lorsque ce dernier s’était opposé aux agents de police venus arrêter un autre journaliste lors d’un rassemblement de l’opposition. Dans l’échauffourée, Mwangosi, qui travaillait pour la chaîne privée Channel 10, a été abattu à bout portant par une bombe lacrymogène et est mort sur-le-champ selon des médias. Les autorités ont arrêté un officier subalterne impliqué dans le meurtre, mais au moins six autres officiers censés être impliqués dans l’assassinat n’ont pas été interpellés, selon un rapport publié par le Conseil tanzanien des médias indépendants. D’autre part, le gouvernement se prévaut de 17 lois répressives portant sur les médias pour sévir contre la diffusion d’informations sensibles à l’égard du pouvoir. En vertu de la loi de 1976 sur la presse, le ministère de l’Information a ainsi interdit pour une durée indéterminée l’hebdomadaire en langue swahili MwanaHalisi en juillet sur de vagues accusations de sédition et de diffusion d’informations mensongères dans des articles non spécifiés. Le directeur de publication du journal, Jabir Idrissa, a déclaré qu’il soupçonnait que la publication a été ciblée pour avoir couvert la grève des médecins dans le pays et l’enlèvement et la torture de Steven Ulimboka, un médecin dirigeant des grévistes. Les reportages du journal MwanaHalisi avaient affirmé que les autorités étaient impliquées dans l’agression d’Ulimboka, mais selon des médias, le gouvernement a nié ces allégations.
Un journaliste a été tué idans l’exercice de ses fonctions en septembre en Tanzanie, ce qui constitue la première perte de la presse depuis que le CPJ a commencé à documenter minutieusement les meurtres de journalistes il ya de cela 20 ans. Selon des témoins, la police a attaqué le journaliste chevronné de télévision Daudi Mwangosi, lorsque ce dernier s’était opposé aux agents de police venus arrêter un autre journaliste lors d’un rassemblement de l’opposition. Dans l’échauffourée, Mwangosi, qui travaillait pour la chaîne privée Channel 10, a été abattu à bout portant par une bombe lacrymogène et est mort sur-le-champ selon des médias. Les autorités ont arrêté un officier subalterne impliqué dans le meurtre, mais au moins six autres officiers censés être impliqués dans l’assassinat n’ont pas été interpellés, selon un rapport publié par le Conseil tanzanien des médias indépendants. D’autre part, le gouvernement se prévaut de 17 lois répressives portant sur les médias pour sévir contre la diffusion d’informations sensibles à l’égard du pouvoir. En vertu de la loi de 1976 sur la presse, le ministère de l’Information a ainsi interdit pour une durée indéterminée l’hebdomadaire en langue swahili MwanaHalisi en juillet sur de vagues accusations de sédition et de diffusion d’informations mensongères dans des articles non spécifiés. Le directeur de publication du journal, Jabir Idrissa, a déclaré qu’il soupçonnait que la publication a été ciblée pour avoir couvert la grève des médecins dans le pays et l’enlèvement et la torture de Steven Ulimboka, un médecin dirigeant des grévistes. Les reportages du journal MwanaHalisi avaient affirmé que les autorités étaient impliquées dans l’agression d’Ulimboka, mais selon des médias, le gouvernement a nié ces allégations.
La police a tué en septembre le journaliste Daudi Mwangosi de la chaîne Channel 10 au cours d'une altercation qui s'est éclatée lors d'une manifestation de rue, selon des médias. Les autorités étatiques, y compris la police, sont soupçonnées d'avoir pris part à plus de 20 pour cent des cas de meurtres de journalistes dans le monde entier, selon les enquêtes du CPJ.
30% | Groupe politique |
23% | Autorités gouvernementales |
19% | Inconnus |
13% | Groupes criminels |
7% | Groupes paramilitaires |
5% | Responsables militaires |
2% | Résidents locaux |
2% | Violence populaire |
* Reviens à plus de 100 pour cent en raison de l'arrondissement
En juillet, le gouvernement a interdit pour une durée indéterminée l'hebdomadaire en langue swahili MwanaHalisi, accusant le journal d'avoir publié des articles séditieux. Des journalistes locaux ont soupçonné cette suspension d'être liée à un reportage du journal sur une agression perpétrée contre un médecin local. La Tanzanie a interdit des publications critiques envers le pouvoir dans le passé.
Décembre 2005: | Le quotidien privé Tanzania Daima est suspendu pour trois jours. |
Décembre 2005: | L'hebdomadaire privé Amani est suspendu pendant 28 jours. |
Octobre 2008: | L' hebdomadaire critique Mwanahalisi est interdit pendant 90 jours. |
Janvier 2011: | L'hebdomadaire critique Kulikoni est suspendu pendant 90 jours. |
Juillet 2012: | L'hebdomadaire critique Mwanahalisi est interdit pour une durée indéterminée. |
La constitution de la Tanzanie, quoiqu'elle contienne des dispositions fortes en faveur de la liberté de la presse, comprend au moins 17 lois anti-médias qui contraignent les journalistes à l'autocensure, selon des enquêtes du CPJ.
Loi de 1970 sur la sécurité nationale | La loi dispose que l'obtention, la possession, le commentaire, le partage ou la publication de tout document ou information jugé « classifié » par le gouvernement constitue une infraction passible de sanctions. |
Loi de 1976 sur la presse écrite | La loi confère au gouvernement de larges pouvoirs pour interdire ou fermer toute publication réputée s'être engagée dans une activité séditieuse. |
Loi de 1995 sur le Code d'éthique relatif aux autorités publiques | La loi restreint le droit des médias d'enquêter ou de faire des reportages sur les actifs immobiliers des autorités publiques. |
La pénétration d'Internet en Tanzanie a augmenté de façon constante au cours des dernières années, selon les données les plus récentes publiées par L'Union Internationale des Télécommunications. Avec un projet de construction d'un réseau de câbles de 7400 km de fibre optique à travers le pays, la Tanzanie espère ainsi rivaliser avec le Kenya voisin en se positionnant comme un pôle numérique dans la région, selon des médias.