Des journalistes locaux et internationaux ont fait face à des violences persistantes et meurtrières, avec des nouvelles qui font état de deux meurtres et d’assassinats ciblés lors de tris croisés. Quatre soldats de la mission de paix de l’Union africaine ont ouvert le feu sur un convoi d’aide humanitaire malaisien en septembre, tuant un journaliste et blessant un autre. La mission de l’UA en Somalie a suspendu les soldats et les a rapatrié à leur pays d’origine, le Burundi, pour qu’ils y soient jugés. Malgré de meilleures conditions de sécurité dans la capitale, Mogadiscio, les journalistes à travers le pays ont continué à fuir en exil pour éviter les menaces et la violence. Des militants du mouvement Shebaab et d’autres insurgés ont continué à museler des stations de radio indépendantes dans le sud et le centre de la Somalie. L’insécurité croissante dans la région semi-autonome du Puntland a conduit à une augmentation des attaques et des arrestations de journalistes. Au Somaliland, le président Ahmed Mahmoud Silyano est revenu sur sa promesse de campagne 2010 de défendre la liberté de presse et a lancé une série des procès en diffamation soutenus par l’État, contre la presse privée de la région.
Des journalistes locaux et internationaux ont fait face à des violences persistantes et meurtrières, avec des meurtres et d’assassinats ciblés ainsi que des tueries par tris croisés. Quatre soldats de la mission de paix de l’Union africaine ont ouvert le feu sur un convoi d’aide humanitaire malaisien en septembre, tuant un journaliste et blessant un autre. La mission de l’UA en Somalie a suspendu les soldats et les a rapatrié à leur pays d’origine, le Burundi, pour qu’ils y soient jugés. Malgré de meilleures conditions de sécurité dans la capitale, Mogadiscio, les journalistes à travers le pays ont continué à fuir en exil pour éviter les menaces et la violence. Des militants du mouvement Shebaab et d’autres insurgés ont continué à museler des stations de radio indépendantes dans le sud et le centre de la Somalie. L’insécurité croissante dans la région semi-autonome du Puntland a conduit à une augmentation des attaques et des arrestations de journalistes. Au Somaliland, le président Ahmed Mahmoud Silyano est revenu sur sa promesse de campagne 2010 de défendre la liberté de presse et a lancé une série des procès en diffamation soutenus par l’État, contre la presse privée de la région.
Avec au moins 10 meurtres non résolus de journalistes dans la dernière décennie, la Somalie est le premier pays en Afrique et le deuxième au monde sur l'indice de l'impunité du CPJ qui classe les principaux pays où les attaques meurtrières contre la presse restent impunies.
1. L'Irak 2. La Somalie 3. Les Philippines 4. Le Sri Lanka | 5. La Colombie 6. L'Afghanistan 7. Le Népal 8. La Mexique | 9. La Russie 10. Le Pakistan 11. Le Bangladesh 12. Le Brésil | 13. L'Inde |
Face à des menaces, des attaques et au harcèlement, les journalistes somaliens ont fui le pays par dizaines au cours de la dernière décennie, selon le rapport annuel du CPJ sur les journalistes en exil. L'exode a décimé le corps de la presse locale et laissé un vide important dans la couverture à l'échelle internationale. Au monde, ce sont les journalistes éthiopiens qui ont fui leurs pays en plus grand nombre au cours de la dernière décennie, selon des recherches du CPJ.
Les journalistes locaux et internationaux et les collaborateurs de médias font face à d'innombrables dangers dans un pays en proie à la violence et à l'instabilité. Régulièrement, des journalistes ont été assassinés dans des tirs croisés.
Les insurgés, notamment des militants Shebab, ont systématiquement fermé des stations jugées critiques à l'égard de leurs opérations, en saisissant les biens pour une utilisation aux fins de leur propre propagande. Une milice alliée au gouvernement, Ahlu Sunna Wal Jama'a, a également saisi une station de radio.
Malgré leur promesse de défendre la liberté de la presse durant la campagne électorale de 2010, les autorités du Somaliland ont régulièrement engagé des poursuites criminelles politiquement motivées contre la presse en représailles à des reportages critiquant le gouvernement. Sept plaintes pour diffamation ont été enregistrées en 2011 seulement, selon des recherches du CPJ.
Journaux ciblés en 2011:
Hargeisa Star (trois fois)
Saxafi
Waheen
Ogaal
Yool