La dynamique d’une attaque terroriste est fluide et les menaces peuvent se matérialiser rapidement – des explosions et des hommes armés aux attaques au couteau, aux attaques de véhicules ou aux sièges.
Pour réduire les risques :
- S’assurer d’avoir l’équipement de protection individuelle pour la situation.
- Ne jamais se concentrer autant sur son travail au point de perdre de vue la situation. Les événements et l’humeur d’une foule peuvent changer rapidement. Rester vigilant et prêt à partir en tout temps.
- Garder à l’esprit que les premiers intervenants et les médias sont des cibles prisées par les terroristes et que les attaques secondaires constituent un risque. Le positionnement est indispensable pour votre sécurité. Réduire son temps sur les lieux et se mettre à une distance sûre pour éviter d’être pris dans une attaque de suivi.
- Pendant les attaques coordonnées mobiles, l’essentiel est de continuer à bouger. Évaluer chaque emplacement dans lequel vous vous trouvez et identifier les sorties et les lieux de sécurité.
- Éviter de rester à proximité de grandes fenêtres et des infrastructures en bois ou endommagées.
- Essayer de rester en dehors des foules, et savoir qu’elles pourraient devenir hostiles.
- Évaluer la sécurité de toutes les positions en direct ou de tous les emplacements pour se mettre debout en vue de la diffusion. Les endroits facilement accessibles au public augmentent le risque qu’une personne affective ou agressive essaie de vous blesser ou de vous perturber.
- Si vous travaillez la nuit, soyez conscient d’un risque accru de la part des forces de sécurité et du public qui peut être plus nerveux.
- Ne vous fiez pas aux autres journalistes qui peuvent avoir une tolérance au risque différente. Faites toujours usage de votre jugement personnel. Bien qu’il puisse y avoir une sécurité en nombre, cela peut aussi conduire à un faux sentiment de sécurité.
Pour plus d’informations et d’outils sur la préparation avant l’affectation et l’assistance après l’incident, consulter le Centre des Ressources du CPJ.