En dépit d’une élection présidentielle relativement calme et du contrôle continu de la capitale Mogadiscio par le gouvernement, un nombre record de journalistes somaliens ont été tués en 2012. Malgré le calme relatif qui règne dans la capitale, les meurtres ciblés de journalistes et de personnalités politiques se sont poursuivis, comme en témoigne notamment l’attentat meurtrier du mois de septembre perpétré dans un café fréquenté par des journalistes et des responsables gouvernementaux. Compte tenu du revers subi par les insurgés du mouvement Al-Shabaab à Mogadiscio en 2011, les incessants massacres continuent de soulever des inquiétudes en raison du fait que des journalistes et d’autres personnes ont été pris pour cible par un nombre grandissant de factions politiques rivales. Bien que la plupart des assassinats aient eu lieu dans la capitale, des hommes armés non identifiés ont tué deux journalistes dans des attaques séparées perpétrées à Galkayo, un pôle commercial de la région semi-autonome du Puntland. Trois stations de radio ont dû fermer au cours de l’année, dont deux sur ordre du mouvement Al-Shabaab et l’autre à l’instigation des autorités du Puntland l’instigation des autorités du Puntland. L’insécurité généralisée a contraint des dizaines de journalistes somaliens à fuir en exil au cours des cinq dernières années, le nombre le plus élevé au monde. La république semi-autonome du Somaliland, bien que paisible en comparaison avec le reste du pays, a procédé à de nombreuses détentions de journalistes.
Somalie
» Un nombre record de journalistes assassinés, malgré un calme relatif dans la capitale.
» Détentions sans précédent au Somaliland; violence et censure au Puntland.
En dépit d’une élection présidentielle relativement calme et du contrôle continu de la capitale Mogadiscio par le gouvernement, un nombre record de journalistes somaliens ont été tués en 2012. Malgré le calme relatif qui règne dans la capitale, les meurtres ciblés de journalistes et de personnalités politiques se sont poursuivis, comme en témoigne notamment l’attentat meurtrier du mois de septembre perpétré dans un café fréquenté par des journalistes et des responsables gouvernementaux. Compte tenu du revers subi par les insurgés du mouvement Al-Shabaab à Mogadiscio en 2011, les incessants massacres continuent de soulever des inquiétudes en raison du fait que des journalistes et d’autres personnes ont été pris pour cible par un nombre grandissant de factions politiques rivales. Bien que la plupart des assassinats aient eu lieu dans la capitale, des hommes armés non identifiés ont tué deux journalistes dans des attaques séparées perpétrées à Galkayo, un pôle commercial de la région semi-autonome du Puntland. Trois stations de radio ont dû fermer au cours de l’année, dont deux sur ordre du mouvement Al-Shabaab et l’autre à l’instigation des autorités du Puntland l’instigation des autorités du Puntland. L’insécurité généralisée a contraint des dizaines de journalistes somaliens à fuir en exil au cours des cinq dernières années, le nombre le plus élevé au monde. La république semi-autonome du Somaliland, bien que paisible en comparaison avec le reste du pays, a procédé à de nombreuses détentions de journalistes.
-
78
En exil -
12
Journalistes tués -
2éme
Classement sur l'indice de l'impunité -
56
Détentions au Somaliland
Les enquêtes du CPJ montrent que plus de journalistes ont fui la Somalie entre 2007 et 2012 que tout autre pays au monde.
Au cours de l'année la plus meurtrière jamais enregistrée par le CPJ en somalie, 12 journalistes ont été tués pour des raisons directement liées à l'exercice de leur profession. La plupart ont été tués dans la capitale, Mogadiscio.
Avec 11 meurtres non résolus de journalistes au cours de la dernière décennie, la Somalie est le deuxième pays du monde qui lutte le moins contre la violence meurtrière perpétrée contre la presse, selon l'indice de l'impunité du CPJ. L'indice calcule le pourcentage de meurtres non élucidés de journalistes par rapport à la population de chaque pays.
1. L'Irak 2. La Somalie 3. Philippines 4. Le Sri Lanka | 5. La Colombie 6. Le Népal 7. L'Afghanistan 8. Le Mexique | 9. La Russie 10. Le Pakistan 11. Le Brésil 12. L'Inde |
Les autorités ont arrêté 22 journalistes de Horn Cable TV en janvier après que le président Ahmed Mahmoud Silyano a accusé ladite station de propagande contre son administration. Les journalistes ont ensuite été libérés, mais le nombre total d'arrestations pour des détentions de courte durée dans cette république semi-autonome a été un record en 2012. Les données sont compilées jusqu'à septembre 2012.
Janvier: | 32 |
Février: | 5 |
Mars: | 2 |
Avril: | 7 |
Mai: | 7 |
Juin: | 0 |
Juillet: | 0 |
Août: | 1 |
Septembre: | 2 |