En 2012, le CPJ a identifié l’Érythrée comme le pays qui pratique le plus la censure dans le monde. Aucun organe de presse indépendant local n’a été autorisé à opérer dans ce pays depuis la répression généralisée du gouvernement contre les dissidents en septembre 2001. Le dernier journaliste étranger accrédité a été expulsé en 2007. Les médias d’État fonctionnaient sous le contrôle rigide du ministre de l’Information, Ali Abdu, qui utilisait l’intimidation et l’emprisonnement pour dicter le traitement de l’actualité. Ce pays de la Mer Rouge est le pays qui emprisonne le plus de journalistes sur le continent. Parmi les détenus, figure des journalistes indépendants et des directeurs de publication qui ont été arrêtés en masse dans le cadre de la répression de 2001. De nombreux journalistes des médias publics, qui ont violé en quelque sorte les mesures de contrôle strict du gouvernement, sont aussi en prison. Tous sont détenus sans inculpation dans des lieux secrets. Le gouvernement du président Isaias Afwerki a systématiquement refusé de divulguer le lieu de détention de ces journalistes, leur statut juridique, ou leur état de santé. Les autorités refusent même de confirmer les allégations selon lesquelles certains des journalistes sont morts en détention. Par peur pour leur sécurité, des journalistes de médias d’État fuient le pays en grand nombre. L’Érythrée est cinquième sur la liste des pays qui enregistrent le plus grand nombre de journalistes exilés dans le monde, selon des enquêtes du CPJ. En juillet, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a unanimement condamné «les violations généralisées et systématiques» en Érythrée et nommé un représentant pour enquêter de manière approfondie sur les violations, selon des médias.
Érythrée
» Le CPJ nomme l’Érythrée le pays le plus censuré au monde.
» De nombreux journalistes emprisonnés sans procès dans des lieux secrets.
En 2012, le CPJ a identifié l’Érythrée comme le pays qui pratique le plus la censure dans le monde. Aucun organe de presse indépendant local n’a été autorisé à opérer dans ce pays depuis la répression généralisée du gouvernement contre les dissidents en septembre 2001. Le dernier journaliste étranger accrédité a été expulsé en 2007. Les médias d’État fonctionnaient sous le contrôle rigide du ministre de l’Information, Ali Abdu, qui utilisait l’intimidation et l’emprisonnement pour dicter le traitement de l’actualité. Ce pays de la Mer Rouge est le pays qui emprisonne le plus de journalistes sur le continent. Parmi les détenus, figure des journalistes indépendants et des directeurs de publication qui ont été arrêtés en masse dans le cadre de la répression de 2001. De nombreux journalistes des médias publics, qui ont violé en quelque sorte les mesures de contrôle strict du gouvernement, sont aussi en prison. Tous sont détenus sans inculpation dans des lieux secrets. Le gouvernement du président Isaias Afwerki a systématiquement refusé de divulguer le lieu de détention de ces journalistes, leur statut juridique, ou leur état de santé. Les autorités refusent même de confirmer les allégations selon lesquelles certains des journalistes sont morts en détention. Par peur pour leur sécurité, des journalistes de médias d’État fuient le pays en grand nombre. L’Érythrée est cinquième sur la liste des pays qui enregistrent le plus grand nombre de journalistes exilés dans le monde, selon des enquêtes du CPJ. En juillet, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a unanimement condamné «les violations généralisées et systématiques» en Érythrée et nommé un représentant pour enquêter de manière approfondie sur les violations, selon des médias.
L'Érythrée est le pays qui emprisonne le plus de journalistes en Afrique et la quatrième nation au monde dans ce domaine, selon des recherches du CPJ.
La Turquie: 49 L'Iran: 45 La Chine: 32 L'Érythrée: 28 La Syrie: 15 Le Vietnam: 14 L'Azerbaïdjan: 9 L'Éthiopie: 6 L'Arabie Saoudite: 4 L'Ouzbékistan: 4 | La République démocratique du Congo: 3 L'Inde: 3 L'Israël et les Territoires palestiniens occupés: 3 Le Rwanda: 3 Le Maroc: 2 Le Bahreïn: 1 Le Burkina Faso: 1 | Le Burundi: 1 Le Cambodge: 1 Cuba: 1 La Gambie: 1 L'Irak: 1 L'Italie: 1 Le Kirghizstan: 1 La Somalie: 1 La Thaïlande: 1 Le Yémen: 1 |
Selon des informations non confirmées, cinq journalistes emprisonnés en Érythrée seraient morts en détention. Le CPJ n'a pas confirmé de manière indépendante ces informations, attribuées en grande partie à des exiles érythréens qui ont prétendent avoir travaillé en tant que gardiens de prison. Le CPJ continue d'inclure ces personnes dans son recensement annuel des journalistes emprisonnées jusqu'à ce que leurs décès puissent être vérifiés.
| Yusuf Mohamed Ali, Tsigenay Medhanie Haile, Keste Debena Said Abdelkader, Admas En 2006, un article non signé du site d'information pro-éthiopien Aigaforum a rapporté la mort de trois détenus, citant des gardiens de prison qui avaient fui le pays. En 2009, un site d'information de l'opposition érythréenne basé au Royaume-Uni, Assena, a publié ce qu'il a prétendu être les certificats de décès de ces trois journalistes. |
| Mattewos Habteab, Meqaleh |
L'Érythrée a enregistré le cinquième plus grand nombre de journalistes exilés dans le monde entre 2007 et 2012, selon des enquêtes du CPJ. Beaucoup de ces journalistes se sont installés dans le Soudan voisin.
L'Erythrée exclut les journalistes internationaux et impose des contrôles dictatoriaux sur la couverture de l'actualité nationale, ce qui en fait le pays qui pratique le plus la censure au monde.
1. L'Erythrée 2. La Corée du Nord 3. La Syrie | 4. L'Iran 5. La Guinée équatoriale 6. L'Ouzbékistan | 7. La Birmanie 8. L'Arabie Saoudite 9. Cuba | 10. La Biélorussie |