Attaques contre la presse
| Érythrée
Aucune presse indépendante n'a opéré dans ce pays de la Mer Rouge depuis la répression gouvernementale en septembre 2001 contre des opposants qui a conduit à l'emprisonnement de 11 journalistes de renom, sans aucune inculpation ni procès, et à la fermeture forcée de leurs publications. Le gouvernement du Président Isaias Afewerki a systématiquement refusé de communiquer sur le lieu de détention, le statut juridique, ou la santé des journalistes emprisonnés, et n'a même pas confirmé les reportages selon lesquels certains sont morts en détention. Tous ces journalistes sont détenus sans accès à leurs familles ni leurs avocats. Les seuls médias autorisés à opérer dans le pays sont sous l'emprise du ministre de l'Information Abdou Ali, qui impose un contrôle stricte de l'information par l'intimidation et l'emprisonnement. Même les journalistes des médias d'État ont bravé les ordres de «tirer pour tuer » des gardes-frontières pour fuir le pays. Les agents de l'État basés à l'étranger harcèlent et intimident les médias créés par des journalistes en exil. Ces pratiques abusives du gouvernement ont été condamnées par le Parlement européen en septembre 2011, la dernière d'une série de censures au niveau international.