Sécurité physique : minimiser le risque de violences sexuelles

Jack Forbes

Jack Forbes

La violence sexuelle peut prendre de nombreuses formes, y compris des attaques sexuelles et physiques. Tout individu peut faire l’objet d’inconduites sexuelles, mais les journalistes risquent souvent, en exerçant leur métier, de subir de telles violences de la part d’un large éventail de personnes, y compris leurs sources et des membres du public. Le risque est plus grand pour les journalistes femmes ou les journalistes ne correspondant pas à l’image traditionnellement associée à leur sexe.

Un rapport publié en 2014 par l’Institut international pour la sécurité de la presse et la Fondation internationale des femmes dans les médias sur la sécurité des femmes journalistes a établi que si tous les genres sont à risque, 15 pour cent des femmes journalistes étaient victimes de violences sexuelles liées à l’exercice de leur métier. L’année suivante, un débat du Conseil de sécurité de l’ONU a souligné la nécessité d’une approche différenciée hommes-femmes vis-à-vis de la sécurité des journalistes dans le monde.

Rien ne peut garantir complètement votre sécurité, et l’inconduite sexuelle n’est jamais la faute de la victime. Toutefois, il existe des démarches pour minimiser le risque au cours de vos affectations.

En voyage :

○ Essayez de commander une voiture à l’avance. Les taxis commandés sont plus sûrs que ceux qui passent dans la rue. Faites-vous conduire si possible par une société de taxis ou un chauffeur recommandé par d’autres journalistes. Le siège le plus sûr est à l’arrière, derrière le conducteur. Ne regardez pas votre portable pendant le parcours : ne baissez pas la tête et regardez où vous conduit le chauffeur. Insistez pour que le chauffeur ne laisse pas monter d’autres passagers

En travaillant et en reportage :

En cas d’attaque :

Quelques points à considérer :

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